jeudi 10 novembre 2011

La vieille et le taureau noir

"Un jour, avant le lever du soleil, un vieillard qui s’appelait Murrchadh Ruadh 0 Conchubhair traversa Gleann-na-mBiorach avec une gerbe d’avoine pour la donner à un taureau noir qu’il avait à paître dans la vallée. Comme il regardait l’ouverture du trou de la vieille, tout en traversant, il vit un héron et une grande et longue anguille dans son bec; il laissa tomber l’anguille à l’ouverture du trou et peu après sortit un chien blanc qui fit ren­trer l’anguille avec lui. Murrchadh Ruadh remarqua que le chien blanc avait huit pattes et il fut pris d’un grand étonnement et d’une grande crainte.

- Sur mon âme, dit-il, l’idée des gens est juste, c’est une vieille sorcière qui est dans ce trou là-bas."


Le roi des saumons.

"La porte de la chambre ne tarda pas s’ouvrir et il entra une vieille sorcière horrible et plus de soixante chats à sa suite. Domhnall pris son épée, il la frappa au milieu du front et la jeta par terre. Alors les chats sautèrent sur lui, et ils l’égratignèrent(ouille ouille ouille) tant qu’il y eut une boue de sang autour de lui. La vieille se leva rapidement et elle allait lui donner la mort d’un coup de baguette lorsque le Grand Saumon la frappa entre les deux yeux avec le coeur du grand chat noir et elle tomba morte au milieu des chats. Domhnall vint rapidement à bout des chats et les tua tous."

Mais quelle scène de combat digne des grands romans de chevalerie!

Le fantôme de l'arbre.

"Pâidîn frappa trois coups sur la pierre du pot et dit:

- «Nourriture, boisson et gens de service.»

Sur-le-champ, six jeunes femmes sautèrent ensemble hors du pot, elles dressèrent une belle table, et dessus il y avait à boire et à manger toutes sortes de choses meilleures les unes que les autres.
Le seigneur invita alors les gentilshommes; ils entrèrent et ils furent pleins d'admiration quand ils virent la belle table et tout ce qui était dessus; ils mangèrent et burent leur content, mais bientôt, un sommeil lourd s'empara d'eux tous et quand ils s'éveillèrent, le toit de la maison avait disparu sans qu'on sût ce qu'il était devenu.(bah, alors!!!) Le petit pot, le sifflet et les deux bourses d'or de Pâidîn avaient disparu, et il était aussi pauvre qu'il avait jamais été."

La morale du conte: "Il est vrai, le dicton, qu'une femme ne peut pas garder un secret"

Merci Renato de montrer à tes élèves ces textes qui font briller la littérature francaise, de par leur excellence il faut bien l'avouer!

Trois fois une heure et demi de ces brouillons bouseux par semaine, c'est presque sportif!!!!

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